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Dans toute la France, le ph\u00e9nom\u00e8ne de flamb\u00e9e des prix de l’immobilier semble se propager, surtout \u00e0 Rennes. Dans cette ville, cette hausse des prix est caus\u00e9e par un taux de ch\u00f4mage faible et la LGV. La capitale bretonne passe en effet \u00e0 la 6\u00e8me place dans le classement des villes o\u00f9 le prix au m\u00e8tre carr\u00e9 ancien est \u00e9lev\u00e9.\nToujours dans cette ville, des quartiers affichent un regain d’int\u00e9r\u00eat, gr\u00e2ce au projet de nouvelle ligne de m\u00e9tro. Dans le neuf comme dans l’ancien, le prix du m\u00e8tre carr\u00e9 hausse de 10%. Avec cette hausse exponentielle, le centre-ville est de moins en moins accessible aux primo-acc\u00e9dants<\/a> et \u00e0 la classe moyenne.<\/p>\n
En outre, les promoteurs investissent une somme colossale dans la construction des grands appartements en terrasse ou dans les r\u00e9sidences haut de gamme. De toute \u00e9vidence, ces biens s’acqui\u00e8rent pour des sommes exorbitantes, souvent aux ench\u00e8res.
\nLes notaires indiquent d’ailleurs que ce dynamisme du secteur \u00e9puise le stock des biens encore disponible. En effet, les d\u00e9lais de vente sont tr\u00e8s courts, ce qui met les propri\u00e9taires en position de force. Ces derniers n’h\u00e9sitent pas \u00e0 surench\u00e9rir les logements sur le march\u00e9.<\/p>\n
Hausse des prix dans l’ancien comme dans le neuf<\/h2>\n
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Le secteur de l’immobilier est en plein essor. Cette forte attractivit\u00e9 s’explique par un stock de logements qui ne suffit plus \u00e0 satisfaire une demande croissante. Dans le neuf, l’offre est tellement faible par rapport \u00e0 la demande. Rien que dans le centre-ville, la hausse oscille dans les 15%.
\nCe ph\u00e9nom\u00e8ne s’\u00e9tend jusqu’aux premi\u00e8res et deuxi\u00e8me couronne. Dans la p\u00e9riph\u00e9rie sud de Nantes par exemple, il faut d\u00e9bourser en moyenne 538 500 euros pour pouvoir \u00eatre propri\u00e9taire d’une maison.
\nApr\u00e8s un \u00e9puisement dans les biens neufs, les acheteurs se sont tourn\u00e9s vers les logements anciens. Ce qui entraine \u00e9galement une hausse de prix dans ce type de bien.<\/p>\n
En Loire-Atlantique par exemple, la vente des appartements anciens a augment\u00e9 de 8,5% entre 2018 et 2019. D’ailleurs avec 3 110 euros le m\u00e8tre carr\u00e9, Nantes se hausse en 5\u00e8me position des villes les plus ch\u00e8res de France. Certains notaires indiquent m\u00eame qu’il existe des transactions \u00e0 5 000 euros le m\u00e8tre carr\u00e9 pour un bien \u00e0 r\u00e9nover dans l’hypercentre.
\nForce est de constater que ce prix est proche du neuf, dont les n\u00e9gociations commencent \u00e0 partir de 6 000 euros. La flamb\u00e9e de prix ne touche pas uniquement les quartiers populaires. M\u00eame dans les secteurs moins recherch\u00e9s, on observe une progression de plus de 10% dans le cout des biens.<\/p>\n
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Cette attractivit\u00e9 pour l’investissement immobilier a ses inconv\u00e9nients comme peut